Les liens

Qu'est ce qu'un lien ? C'est quelque chose qui permet d'aller de la page que vous êtes entrain de lire vers une autre
A l'aide de quoi ?

<a href=Adresse ou chemin> Texte sur lequel il faudra cliquer</a>

Regardons de plus prêt ce code :
Tout d'abord nous ouvrons la balise <a>Type Inline et a l'aide de l'attribut href nous indiquons le chemin de la page à afficher.
Notez que href prend aussi bien en compte un lien absolu -ce qui veut dire que vous pouvez mettre le chemin d'une page Web existante- qu'un lien relatif -a partir du chemin de la page à laquelle vous vous trouverez cf cours sur l'arborescence.
Après cette balise fonctionnant par paire vous tapez le texte sur lequel il faudra cliquer pour accéder à la page souhaitée, il ne vous restera plus qu'à clore la balise. Il existe un attribut nommé title qui permet, de la même manière que les images, de créer une bulle de renseignement. Le tutoriel précédent concernant les images se trouve dans le même fichier que cette page et se nomme "tuto_xhtml_images.php".
Voici un exemple pour y arriver :

<a href="image.html">Tutoriel des images ? C'est par là !</a>

Ce qui nous donne ceci :
tutoriel des images ? C'est par là !

Dans le cas précédent vous deviez cliquer sur une zone de texte pour ouvrir votre nouvelle page mais vous pouvez tout aussi bien demander à l'utilisateur de cliquer sur une image !
Il vous faudra alors remplacer votre texte par la simple balise image que nous avons vu dans le cours précédent.

Les ancres. Quoi ça ?

Une ancre est quelque chose qui ne bouge pas (fastoche non ?).
Certaines de vos pages seront assurément de grandes tartines de texte, aussi votre visiteur voudra consulter une partie bien spécifique sans avoir à chercher ou à se taper toute la tartine. Vous placerez alors des ancres aux endroits stratégiques de votre code et vous créerez des liens qui vous dirigeront directement sur ces ancres.
On place une ancre en ajoutant l'attribut id dans une balise de texte (vous les placerez en majeure partie dans vos balises de titre h1 h2 ..., c'est ce qui est le plus "stratégique"). Par exemple :

<h2 id="chapitre2_sous chapitre1">
II-1 : L' agriculture moyen ageuse du tibet du sud, et ses conséquences sur l'oligarchie du XVIII.
</h2>

Que faut il changer dans la balise <a>Type Inline pour que ce lien nous dirige vers une ancre ?
Votre ancre est en quelque sorte une nouvelle adresse de votre page.
1er cas, votre ancre se trouve sur la même page que votre lien. Il vous suffira donc de modifier l'attribut href, par exemple dans le cas de l'exemple précédent le lien sera alors :

<a href="#chapitre2_sous chapitre1"> Aller au chapitre2 petit 1</a>

2eme cas, vous voulez vous diriger sur une ancre d'une autre page. Vous devrez alors mettre le chemin de la page (cf cours sur l'arborescence) suivi de #nom_de_l_ancre.
Vous n' avez toujours pas compris ce qu'était une ancre ? Regardez ces deux exemples pour mieux comprendre.
Aller, un petit lien pour retourner en haut de la page !
Un autre qui va a l'explication des liens avec image

Un petit cours sur les paysans pour vous entraîner !

<p> Où désirez vous vous rendre ?<br/> <a href="#débuts"> Les débuts</a>
<a href="#outils"> Les outils</a>
<a href="#techniques"> Les techniques agricoles</a>
<a href="#cti"> Corvées, taxes et impots</a>
<a href="#seigneurs"> Le seigneur et ses paysans</a>
</p>
<h2 id="débuts">
Les débuts
</h2> <p> Pour développer l'agriculture, il faut tout d'abord préparer le terrain autant que les hommes : - défricher (par le feu, la hache) les forêts - emblaver* - se sédentariser pour surveiller et protéger la croissance des cultures et assurer la récolte. Les hameaux se bâtissent et s'agrandissent au centre des terrains gagnés sur la forêt. Entre 1050 et 1150 les seigneurs poussent les paysans à défricher pour augmenter la production agricole. Cette période s'achève au XIII° siècle. Les villages qui naissent ont pour nom : Neubourg (le nouveau bourg), Les Essarts (du verbe essarter* ). Dans le sud de la France on appelle bastides ces nouveaux habitats créés au XIII°s ou après la guerre de Cent Ans. Après le défrichage, les troncs d'arbres abattus ne servent pas à construire le nouveau village. Le bois vaut cher, le seigneur le vendra. Les défriches trop nombreuses et incontrôlées causent des catastrophes : glissements de terrain, inondations en chaîne, maisons emportées, bourgs et villages submergés. Le système de défrichement de l'époque se fait d'abord et très souvent par le feu, qui laisse un sol très sensible à l'érosion. Le plus souvent, beaucoup de forêts - et pas toujours celles qui sont susceptibles d'être défrichées - servent toute l'année à faire pâturer les troupeaux : le sol, dépouillé de toute petite végétation (celle qui retient l'eau en surface), part à chaque grosse pluie. Les pouvoirs royaux ou régionaux furent contraints d'établir des lois et des règlements partout où cela se révéla nécessaire pour limiter les dégâts. </p>
<h2 id="outils">
Les outils
</h2> <p> L'araire : charrue de bois dépourvue de roues. Elle creuse des sillons sans retourner la terre. Elle est efficace sur les sols légers mais insuffisante pour les terres humides, argileuses du nord. Plus tardif : la charrue. Pour que le grain germe bien, il faut apporter de l'oxygène à l'intérieur du sol et seule la charrue à versoir aère la terre en profondeur. C'est un outil coûteux qui contient du fer et nécessite la force un animal de trait. La charrue comporte trois outils : - le coutre (couteau qui coupe la terre verticalement) - le soc (coupe horizontalement en profondeur) - le versoir (retourne la terre coupée sur le côté). La herse La houe La faucille </p> <h2 id="techniques">
Les techniques agricoles </h2> <p> Les rendements sont généralement de 1 pour 2. On calcule que en général 1 à 1,5 ha étaient nécessaires pour subvenir aux principaux besoins d'une personne. Dans les meilleures périodes (fin du Moyen Age plutôt) le rendement passa à 1 pour 5. Assolement triennal : 1° année : céréales d'hivers 2° année : céréales de printemps 3° année : jachère Cheptel peu développé => peu de fumier Polycultures de céréales : seigle, blé, avoine, orge, millets. Les céréales sont complétées dans l'alimentation par quelques légumineuses : fèves, pois, lentilles. Dans les forêts on récolte pour le bétail autant que pour les hommes : glands, faînes, merises, pommes sauvages, nèfles, fruits de l'aubépine, cynorhodons, noisettes, prunelles, framboises, mures, fraises. Le milleperthuis ou la marjolaine peuvent servir de condiment ou de remèdes. Elevage : le porc est l'animal prédominant car il donne plus de viande par rapport à son poids. Tout se mange et sa chair grasse se conserve bien. Des croisades, certains seigneurs ramènent les principes de l'irrigation. Ce qui fonctionne sous un soleil impitoyable et pour une terre aride fera des merveilles dans un climat plus tempéré. La majorité de la main-d'oeuvre est louée. Manouvriers, gens de peine, sont embauchés suivant les travaux et les saisons. Leur recrutement se fait dans les régions proches des domaines. On trouve : laboureurs, faucheurs, moissonneurs, bergers, bûcherons. Le fumier est l'un des seuls fertilisants que l'on connaisse à cette époque. Il est si précieux que l'abbé de Saint Denis demande à ses paysans - entre autres redevances - des pots de fientes de pigeons. On ne peut pas augmenter les troupeaux pour avoir plus de fumier. Nourrir du bétail nécessite des pâturages et toute la surface de la terre sert aux céréales destinées aux hommes. De plus, boeufs et moutons mangent du foin pendant l'hiver . Mais ce fourrage est une denrée de luxe réservée aux chevaux des seigneurs. Le cheval est un animal noble. il vaut trop cher en général pour tirer la charrue. Jusqu'à la fin du Moyen Age ce sont les boeufs que l'on attelle. Dans les régions pauvres c'est l'homme qui pousse l'araire.
</p> <h2 id="cti">
Corvées taxes impots. </h2> <p>
Le seigneur fait payer cher sa protection, d'abord sous forme de corvées : - curer les fossés, - empierrer les chemins - rentrer du bois, - rentrer du fourrage... Puis à mesure que l'argent circule mieux, les corvées sont remplacées par les redevances* : - la taille (sert à payer la protection du seigneur). Elle apparaît après 1050. C'est un impôt direct. A partir du XIV° siècle, la taille devient un impôt royal. - Les aides (taxes sur le transport des marchandises) - le cens et le champart (forment le loyer de la terre). Pour avoir le droit de s'installer et de vivre sur la terre d'un seigneur, le paysan paie deux sortes de redevances. Le cens qui est fixe et le champart, calculé en fonction de la récolte ; plus celle-ci est bonne, plus le paysan paie cher. Les banalités : Ces taxes liées au droit de ban que détient le seigneur étaient si fréquentes qu'elles ont donné le mot "banal" dans notre langage d'aujourd'hui. Ces banalités coûtent chers aux paysans qui doivent payer un droit pour utiliser le moulin, le pressoir et le four à pain que le seigneur a fait construire et que lui seul a les moyens d'entretenir. Les serfs doivent payer des impôts particuliers : - la mainmorte au moment d'un héritage - le formariage pour se marier à l'extérieur de la seigneurie.
<h2 id="seigneurs">
Le seigneur et ses paysans.
</h2> <p> Dans les guerres, les paysans sont les premières victimes. Les adversaires veulent faire table rase de tout ce qui appartient à l'ennemi : récoltes et manants compris. Puis, il y a le pillage. Le seigneur qui, seulement occupé par les plaisirs de la chasse, piétine et détruit sans scrupules les récoltes des paysans a existé. Ce n'est pas une exagération des livres d'histoire. Des chroniqueurs de l'époque rapportent ces faits. Louis XI même condamna sévèrement cette pratique. Mais un tel comportement n'est pas systématique. Beaucoup de petits seigneurs, souvent ruinés eux aussi par la guerre, tirent la plus grande de leurs revenus des terres qu'ils possèdent. Elles sont exploitées par des serfs ou des manouvriers, ou cédées en fermage sous forme de tenure*. Mais toutes sans exception, doivent en fin d'année, par le jeu des redevances diverses, en nature ou en argent, leur rapporter de quoi vivre. Le seigneur a souvent mieux à faire que de s'occuper de ses domaines. Il confie cette tâche à un intendant qui surveille les travaux agricoles et lève les impôts. Mais si le seigneur est le plus fort parce qu'il possède les armes et le donjon, il ne peut pas faire n'importe quoi. Il est tenu par la coutume. Elle définit les droits et les devoirs de chacun. Transmise oralement par les anciens, elle est écrite à partir du XII° siècle. </p>
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